L’amourette

Le bois d’amourette est rare et très recherché.

De la famille des Moraceae, originaire d’Amérique du Sud (principalement de Guyane et du Suriname) il devient de plus en plus difficile de s’en procurer.

Il est aussi appelé Bois de lettre, Bois de couleuvre, Bois de tigre en Guyane, Palo d’Oro au Venezuela, Granadillo au Costa Rica et Letterhoot au Suriname.

Il est bien connu en France, au moins depuis le XVIIe siècle.

La dénomination “Bois de Lettre” lui aurait été donnée suite à son utilisation par les Jésuites, au XVIe ou XVIIe siècle, pour la fabrication de caractères d’imprimerie.

Reconnue comme essence précieuse, elle servait, ainsi que le sucre, de moyen de paiement.

Une ordonnance de 1670, au Suriname, établissait la parité de 3 livres d’amourette pour 2 livres de sucre.

Il est traditionnellement utilisé par les Wayãpis pour fabriquer les arcs.

Après avoir retiré son aubier manuellement à l’abattage qui est très épais, seul le cœur est exploitable avec de petites sections de débit, d’où la rareté du bois de cœur.

De plus les parties mouchetées ne sont pas toujours présentes dans les grumes. Cela rend les pièces mouchetées au veinage unique si recherchées.

De croissance très lente, ce bois est le seul à posséder cette veinure caractéristique, qui n’est pas sans rappeler la peau d’un serpent.

Bois très dur, résistant et très dense (il ne flotte pas).

C’est un bois très gercif.

Densité : 1 200 à 1 300 kg/m³.

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